Quelles sont les situations à risque?

La nutrition

Certaines organisations peuvent faire de la nutrition une forme d’alternative pour la santé. La quête de la pureté ou du bien-être, récurrente dans la mouvance sectaire, est souvent utilisée comme moyen d’attirer de nouveaux adeptes. Cette quête requiert dans certains groupes et à travers des méthodes non conventionnelles à visée thérapeutique, la mise en oeuvre de pratiques de détoxination alliant exercice physique, frugalité ou encore jeûne.

Ces pratiques, lorsqu’elles comportent des règles alimentaires déséquilibrées, carencées voire extrêmes, associées au discours sectaire, ont révélé leur redoutable efficacité dans les processus d’emprise mentale ayant conduit, dans certains cas, au suicide ou à une mort prématurée d’adeptes atteints de pathologies engageant le pronostic vital, par refus de protocoles thérapeutiques éprouvés.

Aujourd’hui, les cures de jeûne sont recommandées par certains pseudo thérapeutes sous différentes formes allant du jeûne modifié (absorption d’un seul type d’aliment : jus de fruit, légumes, bouillon, tisanes…), à la mono diète (consommation d’un seul aliment comme le raisin, les cerises, les pommes, les poireaux…) voire au jeûne intégral (consommation de liquide, l’eau en général).

De nombreux séjours, généralement d’une semaine, sont organisés en milieu rural autour de la pratique du jeûne et de la marche associée à des prestations diverses, notamment du yoga, du shiatsu, de la kinésiologie, de la programmation neurolinguistique, de l’hypnose, de la sophrologie, des élixirs floraux, du "rebirth", du chamanisme, de la bio-respiration, du biomagnétisme et des cours de cuisine végétarienne. Les organisateurs font état de formation à la naturopathie.

Ces expériences de régénération par le jeûne et diverses pratiques naturelles de santé peuvent être d’une durée plus longue. Quelle que soit leur dénomination (stages, retraites, séjours…) elles ont commun d’être coûteuses et de favoriser l’isolement des stagiaires constituant ainsi un moyen pour leurs promoteurs d’asseoir une véritable emprise sur eux.

Les troubles de l’enfance

La prise en charge des troubles psychologiques liés à l’enfance est une porte d’entrée de la dérive sectaire. Des pseudo thérapeutes, « des écoles », des mouvements divers entraînent les parents d’enfants atteints de troubles hyperactifs, de dyslexie, dyspraxies, d’autisme, de trisomie, etc., à abandonner les techniques et traitements éprouvés scientifiquement pour des méthodes à visée psychothérapeutique dites « alternatives », qui peuvent conduire la famille entière à une situation d’emprise. Ces méthodes font courir un risque à l’enfant du fait d’un manque de recul et d’études sérieuses disponibles pour les évaluer. Si elles ne mettent pas toujours directement en danger l’enfant, elles induisent une perte de chances vis-à-vis de l’amélioration de son état de santé et des possibilités réelles et durables de guérison. Quelles sont les méthodes les plus répandues ?

Le Channelling

Présentée par ses promoteurs comme un procédé de communication entre un humain et une "entité" appartenant à une autre dimension, cette méthode consiste pour une personne se prétendant porteuse sur Terre d’un message, à communiquer avec les forces de l’au-delà, au cours de réunions publiques ou lors de stages ou de séances privées, au cours desquels sont posées des questions aux parents d’enfants malades. L’humain qui communique avec l"’entité" est censé apporter la guérison. Bien sûr cette guérison se fait contre rémunération.

De nombreux parents d’enfants autistes ont recours à cette méthode dans l’espoir de trouver un remède miracle.

Les enfants « indigo »

Le champ des dérives sectaires relevant de la prise en charge thérapeutique de l’enfance ne se limite pas au traitement des troubles et des pathologies. Le mythe de l’enfant parfait pousse de nombreux parents à consulter des praticiens qui leur promettent d’oeuvrer pour le plein développement des potentialités de leur enfant. Cette tendance est notamment à l’oeuvre au sein du mouvement Kryeon et des enfants dits « indigo », censés préfigurer l’idéal des générations futures.

Kryeon serait à la fois « un dieu collectif, un maître magnétique, un ange nourricier et la parole divine de chaque homme ». Ce mouvement a développé le concept des « enfants indigo » en proposant une doctrine éducative à l’attention de certains enfants qui se distingueraient par une « aura » particulière de couleur bleue indigo, les désignant comme des surhommes ou des « petits dieux » possédant des pouvoirs surnaturels.

Ce mouvement a réussi à diffuser et à populariser ce concept ésotérique destiné à la prise en charge d’enfants malades ou tout simplement inadaptés. C’est en exploitant ce concept que les « thérapeutes » de l’ange KRYEON sont parvenus à intéresser des parents, d’enfants dits hyperactifs, d’enfants autistes, dyslexiques ou surdoués et, plus généralement, d’enfants dits précoces, en situation paradoxale d’échec scolaire.

Selon la mouvance Kryeon, il est indispensable d’accueillir de façon différente ces enfants dont l’intelligence, la maturité, la sagesse sont incompréhensibles si on ne prend pas en compte leur nature divine. L’état indigo est décelé de manière purement subjective, repéré par un parent adepte appartenant à la mouvance, par un thérapeute ou un personnel éducatif. N’importe qui peut être pressenti comme parent d’enfant indigo pour peu qu’il ait un enfant un peu difficile...

La singularité de ces enfants doit être prise en compte dès leur prime enfance. Ils sont élevés dans l’idée qu’ils sont supérieurs et qu’ils ont une mission à accomplir. Les parents doivent modifier leur comportement à leur égard ainsi que leurs méthodes éducatives pour leur assurer une vie équilibrée. La dévalorisation des parents par le praticien kryéoniste est principalement destinée à les soumettre à des dogmes, à des révélations et interprétations occultes présentés comme des faits constatés.

La rupture avec les pratiques conventionnelles et l’isolement par rapport au monde extérieur sont également imposés en demandant aux parents de trouver un autre enfant indigo avec lequel il pourra se sentir « normal » et non exclu. Ainsi, l’enfant indigo sera-t-il généralement rendu asocial, écarté du système éducatif classique et totalement isolé.

La doctrine des enfants indigo peut présenter une menace d’un point de vue psychologique mais également social pour l’avenir de ces enfants élevés dans un contexte de « toute puissance ».

 La communication facilitée

Il s’agit d’un procédé qui permettrait aux personnes privées de paroles (autistes, polyhandicapés, trisomiques, traumatisés crâniens…) de s’exprimer en tapant à la machine avec un doigt. Un partenaire leur soutient la main ce qui favorise les échanges inconscients d’informations entre les deux.

Le patient se brancherait sur le cerveau de son partenaire et utiliserait son équipement moteur, sensoriel, et même psychique pour exprimer sa propre pensée. Les handicapés mentaux sévères, les non voyants de naissance, les sourds profonds, les patients en phase de réveil de coma, les enfants présentant des troubles psychosomatiques seraient éligibles à cette pratique.

Cette méthode est aujourd’hui l’objet d’une controverse  en raison des publics extrêmement fragilisés auxquels elle s’adresse. A défaut de pouvoir la qualifier de « sectaire » en l’état actuel des investigations menées à son sujet, de fortes présomptions de risque de déviances thérapeutiques sont émises par un grand nombre de professionnels qu’il s’agisse des institutions représentatives de la profession médicale comme l’Ordre national des médecins ou des syndicats professionnels des soins de suite et de réadaptation.

Cette technique ouvre incontestablement la porte à de possibles manipulations et à l’exploitation du désarroi des proches de la personne handicapée quand les paroles retranscrites visent de surcroît à les culpabiliser...

Dès 2004, deux membres du Conseil national de l’Ordre des médecins émettaient les plus grandes réserves sur l’intérêt scientifique de cette méthode, regrettant « que cette technique soit effectuée sur des patients en grande souffrance mentale ».

Les personnes âgées et les personnes handicapées

D’ici à 2040, la France comptera 7 millions d’octogénaires. Fragilisée par le vieillissement, souvent isolée, c’est une population vulnérable. Les mesures de protection judiciaire (tutelles, curatelles) sont quant à elles passées de 700 000 en 2007 à un million en 2010.
La France compte 5 millions de personnes handicapées : 160 000 enfants handicapés sont accueillis dans les établissements scolaires du milieu ordinaire et 110 000 enfants sont accueillis en établissements spécialisés. 100 000 adultes handicapés sont accueillis en établissement médico-social et 110 000 en établissements et services d’aide par le travail (ESAT) .

Les secteurs du handicap et des personnes âgées constituent, compte tenu de la fragilité de ces populations, un terrain propice à l’infiltration de mouvements sectaires.
Les établissements publics ou privés d’accueil des personnes âgées ou handicapées peuvent être confrontés à 4 types de risques :

  • Les risques liés aux personnels. Certains professionnels peuvent véhiculer au sein de l’établissement un discours, des théories ou des méthodes en lien avec le mouvement auquel ils appartiennent ou qui les a formés. A titre d’exemple, la Miviludes a reçu des signalements émanant d’anciens résidents qui ont été approchés par des professionnels de santé adeptes du mouvement « Mahikari » .
  • Le risque provenant de l’établissement lui-même. Des directions d’établissement peuvent construire le projet de service en s’appuyant sur des méthodes non reconnues par les pouvoirs publics.
  • Le risque provenant de l’entourage de la personne. Ce risque est d’autant plus prégnant que le membre de la famille ou le proche est lui-même tuteur ou curateur de la personne protégée.
  • Le risque lié aux personnes extérieures à l’établissement (bénévoles notamment ou organisations qui se livrent à du prosélytisme). Les résidants peuvent également être approchés par des mouvements sectaires à l’occasion d’activités extérieures individuelles ou organisées par l’établissement.

Ces risques appellent une vigilance et des réponses appropriées afin de lutter contre toute tentative d’infiltration des organisations sectaires. Cette vigilance doit également concerner des usagers pris en charge à domicile.

Les enfants handicapés et leurs parents suscitent l’intérêt des mouvements sectaires ou de certains pseudos thérapeutes ou charlatans qui peuvent vendre des méthodes miracles.

Un dépliant d'information pour vous aider

Dans le cadre du partenariat entre l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et la Miviludes, ce sujet a été le thème d'un module interprofessionnel de santé publique en 2015 intitulé "Comment renforcer les moyens de contrôle des établissements et services destinés à des publics vulnérables, dont les personnes âgées ?"

Ce travail a conduit à l'élaboration d'un dépliant de repérage et de prévention des dérives sectaires à destination des responsables d'établissements sanitaires et médico-sociaux accueillant des personnes âgées, qui synthétise les recommandations formulées et donne une grille de lecture d'aide au repérage des dérives sectaires possibles et des clés de conduite à tenir en cas de dérive avérée.

En outre, on pourra utilement consulter le mémoire produit par les stagiaires dont le titre est "Vieillir à l'abri des dérives sectaires", accessible sur le site de l'EHESP.

Par ailleurs, la Fiapa propose des formations sur le thème de la maltraitance financière des personnes âgées. Le catalogue de formation est consultable ici.

Enfin, sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, une page est consacrée à la protection des personnes âgées, consultable ici et une autre à la lutte contre les maltraitances, consultable ici.

Les patients en fin de vie

La fin de vie  et la prise en charge du malade en  soins palliatifs  peuvent constituer un moment  propice à certains mouvements sectaires pour approcher les malades et leur famille. Pour ces organisations il s’agit là d’un moyen d’infiltrer les établissements de santé et certains établissements médico-sociaux.

Ces risques appellent une attention particulière de l’équipe soignante.

« Psy-thérapie »

La manipulation mentale constitue l’outil privilégié utilisé par les mouvements sectaires. Cette approche utilise diverses techniques présentées comme des moyens de psychothérapie, ou de relation d’aide alors qu’elle ne vise qu’à supprimer tout esprit critique permettant ainsi l’emprise mentale.

 

De nombreux mouvements et pseudo thérapeutes utilisent divers titres, parmi lesquels celui de psychothérapeute.

 

Ce titre a permis, grâce à la confiance qu’il suscite la prise en charge de nombreux patients qui furent alors victimes de dérives sectaires. Face à ce risque, le législateur a strictement encadre l’usage de cette qualité en la réservant à des professionnels régulièrement inscrits sur une liste départementale après avoir suivi une formation théorique et pratique de plusieurs mois (en savoir plus).

Par ailleurs, les établissements de prise en charge de patients confrontés à de troubles psychiatriques sont régulièrement sollicités par certaines organisations qui cherchent à intervenir activement dans le domaine de la psychiatrie afin de dénoncer voire de perturber la mise en œuvre des traitements conventionnels.

Parmi ces organisations, on trouve la « Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH) » ainsi que le « collectif des médecins et des citoyens contre les traitements dégradants de la psychiatrie ».

Ces deux structures sont des émanations de la scientologie. Elles procèdent notamment par le recueil d'informations, des enquêtes, des pétitions, des manifestations publiques et des saisines de parlementaires. Certains praticiens membres de ces structures ont pu user de leur titre pour se faire nommer personne de confiance auprès de malades et tenter ainsi de perturber le bon déroulement des soins. Il peut également y avoir des tentatives d’intrusions dans le fonctionnement des services psychiatriques.

De même, des établissements de soins et de prévention en addictologie sont régulièrement approchés par des mouvements sectaires qui sous couvert de dénoncer les méfaits de la drogue et d’apporter leur aide aux usagers de produits stupéfiants, cherchent en réalité à recruter de nouveaux adeptes. Il convient d’être particulièrement vigilant face à ce type de discours bien rodé mais facilement identifiable.

Par exemple, le mouvement « Non à la Drogue Oui à la vie », présentée comme une association loi 1901 de prévention contre la drogue, est une émanation de l’église de scientologie. Cette organisation fait publier des livrets d’information destinés aux adultes et organise des conférences débats gratuites autour de la drogue. Les enfants peuvent recevoir quant à eux des livrets de coloriage.

La Miviludes a été alertée par des médecins qui ont reçu un CD-ROM dénigrant la psychiatrie.

L’association diffuse également un DVD intitulé « la vérité contre la drogue » dont le contenu permet d’approcher les publics en difficulté.

Refus de soins

Dans certaines circonstances, les professionnels de la santé peuvent être confrontés à un refus du patient (ou de ses parents, de son représentant légal ou du tuteur pour les personnes majeures sous tutelle) de se soigner, alors même que des soins paraissent manifestement nécessaires (ex. : transfusion sanguine). Ces refus de soins sont souvent dictés par des mouvements à caractère sectaire qui tentent d'imposer leurs vues, parfois même jusqu'au sein des cabinets médicaux ou des hôpitaux, en s'immiscant à un moment particulièrement délicat dans la relation patient-praticien de la santé. Comment réagir face à de telles situations?

Le principe posé par la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 est que la volonté de la personne doit être respectée mais que le médecin doit tout mettre en œuvre pour essayer de la convaincre d’accepter le traitement proposé. Dans des circonstances strictes, le médecin ou l’équipe médicale peut passer outre le refus du patient et délivrer les soins indispensables.

Il convient de distinguer deux cas :

  • La personne majeure,
  • Le mineur ou le majeur sous tutelle.

Le cas de la personne majeure

L’article L.1111-4 du Code de la santé publique dispose que : «Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé ».

Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Aucun acte, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment (…) ». 

Le Conseil d’Etat, dans une Ordonnance de référé du 19 août 2002, Lafeuillatey C/centre hospitalier de Saint-Étienne, consacre le fait que le droit pour le patient majeur de donner, lorsqu’il se trouve en en état de l’exprimer, son consentement à un traitement médical, revêt le caractère d’une liberté fondamentale.

Le fait que le patient refusant des soins en vienne à se placer ainsi, le cas échéant, en danger, mérite en revanche la plus grande attention.
Un refus de soins peut cacher l’appartenance à un mouvement sectaire qui interdit telle ou telle pratique médicale, ou qui décrédibilise la médecine conventionnelle pour faire appel à des méthodes empiriques.

Le cas de la personne mineure ou majeure sous tutelle

Le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être recherché de manière systématique s’il est apte à exprimer sa volonté et à participer à toute prise de décision concernant sa santé.

En présence du refus d’un traitement effectué sur un mineur ou un majeur sous tutelle, l’article L.1111-4 du Code de la santé publique dispose que : « Dans le cas où le refus d’un traitement par la personne titulaire de l’autorité parentale ou le tuteur risque d’entraîner des conséquences graves pour la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin délivre les soins indispensables » (en savoir plus). 

Le refus de vaccination obligatoire

La vaccination n’est pas une thérapie mais un traitement à visée préventive. Elle consiste à mettre l’organisme en contact avec un agent pathogène rendu inactif, ou l’un de ses constituants, afin de reproduire cette réaction qui sera protectrice lors d'une rencontre ultérieure avec le même agent. Il s’agit d’une mesure de prévention, en médecine individuelle et également en santé publique.

Depuis le début de l’année 2018, la liste des vaccins obligatoires pour les enfants nés à compter du premier janvier de cette année s’est étendue. A la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos s’ajoutent désormais la vaccination, auparavant recommandée, contre la coqueluche, l’Haemophilus influenza b, l’héptatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Ces vaccins sont obligatoires pour pouvoir être admis en crèche, à l’école, en garderie, en colonie de vacances ou toute autre collectivité d’enfants.

D’autres vaccins sont obligatoires pour certaines catégories de personnes ou de professions. Le ministère de la Santé met à disposition un « tableau des vaccinations liées aux risques professionnels », actualisé chaque année.

Dans tous les cas, le refus de toutes les vaccinations pour un enfant doit alerter. L’attitude des parents peut constituer un indice de dérive sectaire préjudiciable à l’enfant. Certains mouvements sectaires prônent en effet le refus de tout type de vaccination.
 
Pour en savoir plus sur la vaccination, consulter ces sites : http://www.vaccination-info-service.fr/ ou https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/vaccination/

En savoir plus

Pour tout conseil utile, consulter le Guide « comment se protéger et agir contre les dérives thérapeutiques à caractère sectaire ? (publication mars 2012)

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