Famille

Vos enfants, vos petits-enfants ou d'autres membres de votre famille vivent une situation qui vous inquiète ? Il est nécessaire de vous poser les bonnes questions et d’avoir les bonnes réactions. Vous trouverez dans ce qui suit un ensemble de questions susceptibles de vous aider à estimer cette situation. Ces questions sont des indicateurs de risque, elles permettent de mettre en relief des éléments susceptibles d’indiquer un contexte favorable à l’émergence d’une dérive sectaire. Une seule réponse positive ne suffit pas par elle-même à prouver l’existence d’une dérive avérée, mais un ensemble de réponses positives doit éveiller votre vigilance et appeler de votre part une réaction appropriée.

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Les bonnes questions

Santé

  • Le praticien promet-il la résolution de tous les problèmes rencontrés par l’enfant grâce à une méthode « novatrice et révolutionnaire » ?
  • Le praticien qualifie-t-il l’enfant de « spécial » ou d’ « exceptionnel » ?
  • Le praticien critique-t-il ce qu’il nomme la « médecine traditionnelle » et le recours aux médicaments ?
  • Le praticien critique-t-il l’environnement habituel de l’enfant (famille, amis ou encore les services de l’Etat en charge des mineurs) ?
  • Le praticien propose-t-il aux autres membres de la famille de suivre également une thérapie avec lui ?

Milieu familial

  • L’enfant est-il isolé du monde extérieur ? A-t-il accès à des éléments de culture et d’informations ?
  • L’enfant est-il dissuadé de poser des questions et d’exprimer des points de vue divergents de ceux qui lui sont inculqués ? Répète-t-il un discours tout fait, de manière quasi-automatique ?
  • Le mode de vie de l’enfant est-il associé à une idéologie (régime alimentaire non justifié par des raisons médicales ; refus des vaccinations obligatoires ; refus de certaines activités physiques ; rythme de vie nuisible au jeu et au repos) ?
  • L’enfant est-il autorisé à fréquenter des personnes extérieures à la communauté (membres de sa famille ou camarades de son âge extérieurs au mouvement ; participation à des manifestations et fêtes étrangères au mouvement) ?
  • Les parents négligent-ils, rabaissent-ils ou au contraire survalorisent-ils leur enfant ? Lui-assignent-ils un statut particulier, une « mission » ?

Education

  • L’enseignement reçu par l’enfant implique-t-il une conception du monde excluant des données scientifiques (biologiques, physiques, géologiques, astronomiques) objectivement avérées et habituellement enseignées ?
  • L’enfant reçoit-il une instruction au sein d’une « école de fait » regroupant en un même lieu des enfants de plusieurs familles officiellement instruits à domicile ?
  • L’éducateur, ou la personne en charge de l’enfant, le qualifie-t-il de « spécial » ou le dévalorise-t-il de manière répétée ?
  • L’éducateur, ou la personne en charge de l’enfant, se livre-t-il à un prosélytisme à son égard en dehors du cadre éducatif posé par les parents?
  • L’éducateur développe-t-il un discours « totalisant » voire exclusif ? Sort-il du cadre du contenu de la matière enseignée ou du type d’activités habituellement mises en œuvre dans tel ou tel contexte éducatif ou d’accueil ?

Les bonnes réactions

  • Se méfier des solutions « miracles », souvent coûteuses, et / ou impliquant des séances nombreuses et rapprochées.
  • Etre attentif à tout changement important de comportement de l’enfant.
  • Ne pas s’isoler ni isoler l’enfant dans une relation exclusive avec un praticien ou un éducateur, conserver des liens avec l’enfant et le ou les membres de la famille qui en ont la garde.
  • Parler des méthodes, pratiques et enseignements proposés autour de soi et auprès des pédiatres, médecins, professeurs qui connaissent bien l’enfant.
  • En cas de doute, ne pas attendre qu’il soit trop tard pour interroger la Miviludes afin d’obtenir de l’aide et des informations.

    

Consulter

Guide La protection des mineurs contre les dérives sectaires


Guide Le satanisme un risque de dérive sectaire

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